Sources en langues générales amérindiennes (Amérique latine)

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28 avril 2020

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Capucine Boidin, « Sources en langues générales amérindiennes (Amérique latine) », Presses de l’Inalco, ID : 10.4000/books.pressesinalco.31380


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La Mésoamérique, les Andes et les basses terres, connues pour leur diversité linguistique, sont également associées à quelques langues amérindiennes majeures : respectivement le nahuatl et le maya, le quechua, l’aimara et le mapudungún, le guarani et le tupi. Érigées en langues de culture lettrée, elles sont langues d’évangélisation et d’administration sous les empires ibériques. Scripturisées, standardisées, grammatisées, christianisées et littéralisées, elles sont appelées « langues générales » à l’époque coloniale. Mais elles sont – progressivement – marginalisées, oralisées et ethnicisées lorsque les États‑nations latino‑américains se forment au xixe siècle. L’historiographie sur les sources en langues amérindiennes commence à partir des années 1930. Les problèmes sont tour à tour formulés en termes de christianisation, résistance, recouvrement, métissage, occidentalisation, double identification erronée, malentendus productifs, processus translinguistiques de commensuration des langues entre elles. Les interactions entre le registre catholique de la langue écrite et les variantes orales d’hier et d’aujourd’hui font l’objet de questions renouvelées.

Mesoamerica, the Andes and the Lowlands, known for their linguistic diversity, are also associated with some major Native American languages: Nahuatl and Maya, Quechua, Aimara and Mapudungún, Guaraní and Tupí respectively. As languages of a literate culture, they served the evangelisation and administration of the natives under the Iberian empire. They were called "general languages" during colonial times. But when the Latin‑American Nation‑States were formed in the nineteenth century, they were - progressively - marginalised. The historiography of sources in Amerindian languages (Nahuatl, Maya, Quechua and Guarani), began from the 1930s. Problems are alternately formulated in terms of Christianisation, resistance, hiding, westernisation, double misidentification or productive misunderstandings, trans-linguistic processes of commensuration of languages. We now question the interactions between the Catholic register of written language and oral variants during colonial and postcolonial times.

Mesoamérica, los Andes y las tierras bajas, conocidas por su diversidad lingüística, también son regiones asociadas a grandes lenguas amerindias, respectivamente el nahuatl y maya, el quechua, aimara y mapudungun, el guarani y tupi. Lenguas de cultura letrada, servieron para evangelizar y administrar comunidades indigenas dentro de los imperios ibéricos. Scripturizadas con el alfabeto latino, gramatizadas, estandardizadas, literalizadas y cristianizadas han sido llamadas lenguas generales en la época colonial. Ahora, en el momento en que se forjan los estados Nacionales, son marginalizadas, oralizadas, etnicizadas. La historiografia de las fuentes coloniales escritas en lenguas nativas generales empiezan en los años 1930 y formula los problemas según sucesivos y alternados modelos: cristianización, resistencia, encubrimiento, occidentalización, doble identificación errónea, malentendidos productivos, procesos translingüísticos de comensuración de las lenguas entre ellas. Ahora las preguntas giran en torno a las interacciones entre el registro católico, escrito y las variantes habladas en la época colonial y postcolonial hasta ahora.

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