Sources mayas glyphiques de type paléographique

Résumé Fr En Es

Ce qui nous est parvenu des écrits glyphiques réalisés sur support souple par les Mayas ne comprend que quelques manuscrits, peints à l’encre noire et couleurs sur du papier mésoaméricain. Ces manuscrits sont constitués chacun d’une longue bande de papier, obtenue en assemblant de nombreux feuillets – hauts d’une vingtaine de centimètres et larges d’une dizaine environ – l’un à côté de l’autre. L’ensemble était plié d’un côté puis de l’autre, comme un paravent. La fragilité de leur support face au climat de la zone maya, mais aussi les destructions d’origine anthropique ont eu pour conséquence que la grande majorité d’entre eux a disparu. N’en ont réchappé que trois, peut‑être quatre. Les trois dont l’entière authenticité est admise à l’unanimité sont conservés dans l’Union européenne et sont appelés le Codex de Dresde, le Codex de Paris et le Codex de Madrid. Si l’ensemble de ces exceptionnels documents s’est essentiellement réduit à cela, ce type de sources a probablement constitué à l’origine le principal genre d’écrits mayas. Les rares exemples à nous en être parvenus sont par ailleurs très tardifs, datant de l’époque postclassique récente voire des débuts de l’époque coloniale. En ce qui concerne leur contenu, ces codex qui nous sont parvenus sont du même genre. Il s’agit en effet de recueils d’almanachs divinatoires, à contenu astrologique et/ou prophétique, laissant à penser que ces manuscrits étaient essentiellement des sortes de manuels pour devins. Le type d’almanach qui y est le plus fréquent est celui qui, sous de multiples formes, se réfère aux cycles de 260 jours du tzolkin ou « compte des jours ». Mais on y trouve également d’autres types plus ou moins complexes, où le lien avec l’astronomie est éventuellement plus manifeste, tel que dans l’« almanach vénusien » du Codex de Dresde.

Surviving glyphic texts produced by Mayas on a soft medium only include a few manuscripts, which were painted in black ink and colors on Mesoamerican paper. Each of these manuscripts was made with a long band of paper, resulting from the side to side assemblage of numerous folios (each page is around twenty centimeters high and ten centimeters wide). The whole was then folded on one side and then on the other, like a screen. The fragility of this kind of paper due to the Mayan climate -high heat and humidity- and also to anthropic destructions, contributed to the fact that many of them simply disappeared. Only three of them, perhaps four, have survived. The three that most scholars truly believe to be authentic remain in the European Union, and they are called the Dresden Codex, the Paris Codex and the Madrid Codex. If all these exceptional documents have been reduced to such a small sample, these kinds of sources were probably the main kind of original Maya glyphic writings. The few examples that survived so well are very late, dating back to the late post‑classic period or even the beginning of colonial times. When looking at their content, these codices all belong to the same category. That is, they are indeed divinatory almanacs, with astrological and/or prophetic content, which leads us to believe that these manuscripts were above all handbooks for soothsayers. The most common type of almanac they contain is the one which, under multiples aspects, refers to the 260‑day cycles of the tzolkin or « count of the days ». However, we can also find other more or less elaborate types, where astronomy can be more visible, such as in the so‑called "Venusian almanac" of the Dresden Codex.

Lo que subsistió de escritos glíficos realizados en soporte blando por los mayas sólo contiene algunos manuscritos, pintados con tinta negra y colores sobre papel mesoamericano. Esos manuscritos están constituidos cada uno por una larga cinta de papel, que se consiguió juntando numerosos pliegos de una veintena de centimetros de alto y una decena de ancho, uno al lado del otro. Se doblaba el conjunto de un lado y otro, a la manera de un biombo. La fragilidad de su soporte frente al clima de la zona maya y también las destrucciones de origen antrópico tuvieron como consecuencia que la gran mayoría de ellos ha desaparecido. Solamente tres, o quizás cuatro, han sobrevivido. Los tres cuya entera autenticidad se admite por unanimidad están conservados en la Union Europea. Se llaman el Códice de Dresde, el Códice de Paris y el Códice de Madrid. Si el conjunto de esos excepcionales documentos se ha practicamente reducido a eso, este tipo de fuentes parece haber sido originalmente la principal forma de escritos mayas. Los pocos ejemplos que han subsistido son además muy tardíos, fechándose de la fase reciente de la época postclásica o aun principios de la época colonial. En cuanto a su contenido, esos códices pertenecen al mismo género. Se trata efectivamente de libros de almanaques divinatorios, con contenido astrológico y/o profético, lo que deja suponer que esos manuscritos eran sobre todo unas especies de manuales para adivinos. El tipo de almanaque que más frecuentemente se encuentra ahí es el que, bajo multiples formas, se refiere a los ciclos de 260 días del tzolkin o « cuenta de los días ». Sin embargo se encuentran también otros tipos más o menos complejos, adonde lo que tiene que ver con la astronomía puede ser más patente, así como en el llamado "almanaque venusiano" del Códice de Dresde.

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