24 janvier 2019
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Philippe Casadebaig, « Le syllogisme de la traduction », Publications de la Sorbonne, ID : 10.4000/books.psorbonne.16205
Une traduction semble superflue à qui sait l’estimer, puisqu’il est à même de comprendre l’original ; mais celui à qui elle est indispensable est incapable d’en juger, puisque l’original lui est inaccessible. Il est donc trivial de rappeler qu’une traduction ne peut pas représenter en elle-même, et signifier dans son énonciation, sa propre fidélité au texte qu’elle interprète. La norme idéale en toute contestation sur une traduction donnée, ou dans le projet d’en faire une, se réfère alors à ...