La vita apostolica, modèle de vie religieuse dans les communautés de chanoines séculiers (xiie-xve siècle)

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18 juillet 2019

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Anne Massoni, « La vita apostolica, modèle de vie religieuse dans les communautés de chanoines séculiers (xiie-xve siècle) », Publications de la Sorbonne, ID : 10.4000/books.psorbonne.26952


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Cette communication vise à interroger les références faites par les chanoines séculiers au modèle de la vita apostolica. Au xie siècle, la règle d’Aix est encore majoritairement suivie dans les communautés canoniales mais, à partir du siècle suivant, l’abandon progressif de la règle et la promotion des formes de vie religieuse régulière expliquent que ce thème ait été largement repris par les moines et les chanoines réguliers, dans une lecture qui fait de la mise en commun des biens pratiquée dans l’Église primitive le synonyme de la pauvreté individuelle. Cela signifie-t-il que les chanoines séculiers aient abandonné cet idéal et en aient oublié la pertinence dans les nouvelles formes de vie commune qu’ils inventent à partir des xiie et xiiie siècles ? La réponse à cette question passe par l’examen de ce que les chapitres séculiers, en particulier dans les statuts rédigés pour eux entre le xiiie et le xve siècle, ont retenu du modèle de la première communauté chrétienne pour donner forme à leur nouvelle vie commune, dans une interprétation différente de celle promue par les milieux réguliers. Elle veut montrer que la fidélité à ce modèle dans les comportements canoniaux a permis d’unifier un groupe clérical qui n’avait pas d’autre règle.

This communication aims to examine references made by secular canons to the model of the vita apostolica. In the 11th century most communities of canons still followed the regula aquensis. With the following century, however, and the progressive abandonment of this rule and the promotion of forms of the regular religious life, we see this theme occurring in the writings of the monks and the canons regular. In these texts the early church’s practice of holding property in common is seen as synonymous with individual poverty. Does this mean that the secular canons gave up this ideal and that they forgot its relevance, preoccupied as they were with the new forms of communal life that they invented from the 12th and 13th centuries? To answer this question we need to examine what the secular chapters say, particularly in statutes written between the 13th and the 15th century, concerning the model of the early Christian communities which inspired the new forms of communal life they developed. Here we see an interpretation different from the one that was promoted by the canons regular. We see from this that having no other rule, it was the fidelity of the canons to this model of behavior that provided them with the necessary sense of unity they required.

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