Au-delà de la gestuelle, l’analyse sociologique funéraire : aspects théoriques, limites et étude de cas

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14 décembre 2016

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Ariane Huteau, « Au-delà de la gestuelle, l’analyse sociologique funéraire : aspects théoriques, limites et étude de cas », Publications de la Sorbonne, ID : 10.4000/books.psorbonne.4845


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Trois variables scandent l’analyse funéraire : le temps, le lieu et le groupe humain. Si l’identification des deux premières fait appel à des méthodes reconnues de tous, en revanche, celles déployées pour appréhender le groupe humain divergent, reposant à la fois sur des horizons théoriques et des questionnements différents. S’interroger sur ce que l’on cherche à comprendre en étudiant des tombes et des nécropoles va, en déclenchant le passage à l’étape des interprétations archéologiques, orienter, par là même, les résultats. On se propose, ici, de dépasser les problématiques du « fait » et du « geste » afin de s’interroger plutôt sur le discours social véhiculé par les pratiques funéraires. En prenant appui sur l’étude des sépultures à crémation des espaces sépulcraux Moroni et Le Pegge de Verucchio, on cherchera à démontrer qu’en dépit de ses limites internes (détermination d’une classe d’âge, par exemple) et externes, comme l’intégrité des mobiliers, l’analyse sociologique funéraire est un exercice à même de proposer une lecture de l’idéologie funéraire et, au-delà, de révéler certains pans de l’organisation d’une société.

Funerary analysis is punctuated by three variables : time, place and the human group. If the identification of the above two points involves using selected well-known methods, on the other hand, the ones developed to grasp the group of people vary greatly. In fact, these methods are based on both different theoretical horizons and interrogations. Asking ourselves what we are trying to understand when studying tombs and necropolis, while leading to the archaeological interpretation, is thereby going to direct the results. This article aims to go beyond the “act ” and “gesture” issues in order to examine more precisely the social discourse conveyed by funerary practices. Basing ourselves on the case study of Verucchio’s cremation burials coming from the cemeteries of Le Pegge and Moroni, we will attempt to demonstrate, notwithstanding its internal (age group determination, for example) and external limits, like burials and grave-goods’ integrity, that social funerary analysis is an attempt able to offer a fine reading of funerary ideology and, beyond, to reveal some sides of the living’s community social organization.

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