3 février 2021
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Jean-Pierre Machelon, « La liberté d’association sous la IIIe République : le temps du refus (1871-1901) », Publications de la Sorbonne, ID : 10.4000/books.psorbonne.60604
À la fin du Second Empire, les prohibitions venues du fond des âges à l’encontre de la liberté d’association demeuraient presque entières. La parenthèse libérale de 1848 s’était vite refermée. Sauf en de rares domaines limitativement définis par des lois spéciales, s’associer sans autorisation administrative constituait une infraction pénalement sanctionnée. En vertu de l’article 291 du code pénal et de la loi du 10 avril 1834, « nulle association de plus de vingt personnes [ne pouvait] se fo...