Liens personnels, réseaux, solidarités en France et dans les îles Britanniques (xie-xxe siècle)

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26 avril 2021

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Éric Anceau et al., « Liens personnels, réseaux, solidarités en France et dans les îles Britanniques (xie-xxe siècle) », Publications de la Sorbonne, ID : 10.4000/books.psorbonne.74689


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Rivalités et conflits ont laissé une empreinte profonde sur l’histoire des relations entre la France et les îles Britanniques et occupent encore une place considérable dans l’historiographie. L’étude des liens personnels, des réseaux et des solidarités, dans un contexte marqué par l’influence des sciences sociales, permet peut-être d’ouvrir l’horizon sur d’autres perspectives, et de reconstituer, entre ces deux espaces, des échanges que la documentation ne laisse pas toujours directement appréhender. Grâce aux travaux comparatistes, elle petit aussi contribuer à renouveler la compréhension de phénomènes longtemps perçus de manière isolée par les écoles historiques française et britannique. La table ronde organisée par le Groupe de recherche 2136 du CNRS « France-îles Britanniques » en mai 2002 à l’université de Glasgow, s’est précisément donné ce thème de réflexion pour objet : les seize communications d’historiens français et britanniques réunies dans ce volume abordent des notions qui vont de l’individu à la parenté en passant par l’amitié, le voisinage, la cour, l’entourage noble, 1’« affinité », la clientèle, le cercle littéraire, et cela à partir de sources d’une extrême diversité - actes de la pratique, correspondance, héraldique, images, récits, journaux intimes. Le choix délibéré d’un temps long, du Moyen Âge au XXe siècle, permet aussi de confronter les évolutions sociales comme des méthodes historiographiques souvent très différentes. Les recours à des grilles de lecture variées, qu’il s’agisse de la méthode de la network analysis ou de la prosopographie, fait surgir des liens souvent discrets, ou bien activés dans des circonstances très spécifiques, comme la succession, et permet de mieux cerner le contexte de développements connus par ailleurs, comme l’invention scientifique ou la circulation des idées politiques. Ln dernier ressort, c’est peut-être au cœur d’un faisceau d’approches et d’expériences diverses que la notion de réseau peut se révéler la plus efficace.

Rivalries and conflicts have left a deep mark on the history of relations between France and Britain and still hold a major place in the historiography. The study of personal links, networks and inter­dependencies within an intellectual context marked by the influence of social sciences may open up some new prospects and help to reconstruct some cross-Channel exchanges which the documentation does not always allow us to grasp directly Thanks to comparative work, it may also renew the understanding of some phenomenons which Trench and British historians have tended to study in isolation. The round table organised by the Groupe de Recherche “France-îles Britanniques " (CNRS 2136) in Glasgow in May 2002 took up this theme: the sixteen papers gathered in this volume analyse notions such as the individual and kinship, friendship, neighbourhood relationships, courts, noble entourages, affinities and clienteles, and literary circles, using sources as different as public acts, correspondence, heraldry, iconography, narrative sources or diaries. The deliberate choice of a “longue durée", from the Middle Ages to the twentieth century, also makes possible the confrontation of contrasting social evolutions and historiographical methods. The use of different grids of interpretation, whether network analysis or prosopography brings to light networks that would otherwise remain hidden, or which were activated only in specific circumstances, such as succession: it also enables the historian to get a better understanding of developments such as scientific invention or the circulation of political ideas. It is indeed at the conjunction of different approaches and experiences that the concept of “network” may be most effective.

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