Les sentiers de l’ouvrier

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2 février 2021

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Fabrice Bensimon, « Les sentiers de l’ouvrier », Publications de la Sorbonne, ID : 10.4000/books.psorbonne.78332


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Au XIXe siècle, des milliers de Britanniques émigrent vers le continent. Parmi eux, des artisans viennent travailler quelque temps, forts de savoir-faire acquis outre-Manche, au cœur de l’industrialisation. Alors que les circulations se multiplient, mécaniciens, ouvrières du lin et du jute, dentelliers, cheminots, terrassiers ou travailleurs du fer utilisent leurs compétences en Europe. Au moins trois d’entre eux, venus à Paris par ces sentiers de l’ouvrier, ont laissé des mémoires : John Colin, apprêteur de cuir écossais et « ivrogne réformé » ; Charles Manby Smith, typographe érudit, qui compose à Paris des livres en anglais et William Duthie, orfèvre itinérant. Ils sont employés dans cette « fabrique collective » parisienne, capitale de l’échoppe et de l’atelier, destination de centaines de milliers de migrants provinciaux et étrangers. Ces trois témoins décrivent leur travail, leur logement et leurs sociabilités. Ils sont parfois les témoins de la grande histoire, à l’instar de Smith, observateur apeuré de la révolution de Juillet 1830. Ils repartent et finissent par raconter leur vie, selon un usage alors répandu dans les classes populaires britanniques. Leurs témoignages sur le Paris ouvrier sont rassemblés ici, pour la première fois en français.

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