29 juin 2022
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Véra Milchina, « « Il me faut du sang de cosaques, à moi… beaucoup de sang ! » La mémoire de 1814 dans les essais sur les mœurs parisiennes des années 1830 et du début des années 1840 », Publications de la Sorbonne, ID : 10.4000/books.psorbonne.86625
On a l’habitude de peindre l’entrée des Russes à Paris en 1814 sous des couleurs plaisantes comme une image de l’émancipation et du triomphe de la liberté. Même pour ceux qui perçurent cette invasion de la capitale française par les troupes étrangères comme « une honte », elle resta sans exemple dans les annales du monde : l’ordre, la paix et la modération régnèrent partout. […] Les vaincus pouvaient être pris pour les vainqueurs ; ceux-ci, tremblant de leur succès, avaient l’air d’en demande...