Piraterie, flibuste et autres guerres de course dans les conflits européens de l’époque moderne

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30 mai 2022

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Difficile de séparer les premières formes de la guerre sur mer de la piraterie. Le navire pirate est alors un bâtiment, qui attaque n’importe quel autre navire, y compris ceux de sa propre nation et sans autorisation, pour la seule recherche du profit. Avec le renouveau maritime en Europe du Nord et le contrôle de la mer du Nord par la Hanse, « pirate » se restreint pour désigner plus spécifiquement un bandit qui pille les navires de commerce. La course naît au contraire d’une réaction contre le brigandage sur mer. Avec la guerre de Cent Ans apparaît la lettre de représailles, puis la lettre de marque. Le droit corsaire devient commun à toute l’Europe. Le corsaire est un bâtiment marchand faisant une guerre que le suzerain est incapable d’entreprendre. Comme le montre l’exemple français, en tant qu’activité collective d’un port ou d’une île, elle permet de survivre en temps de guerre. Comme stratégie, elle permet à un État dont la marine est faible ou inexistante de ne pas laisser la suprématie maritime à son ennemi. Interdite par le traité de Paris, la course menée par les particuliers a disparu, mais non la stratégie corsaire qui vise à détruire le commerce ennemi.

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