16 juin 2020
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/restrictedAccess
Gabriele Blaikner-Hohenwart, « Artifice et réalisme dans Oh les beaux jours de Samuel Beckett : le monstrueux représenté par la bienséance », Presses Universitaires de Bordeaux, ID : 10.4000/books.pub.12816
I. Situer la pièce : remarques préliminaires Pour Beckett, En attendant Godot (1952) était une mauvaise pièce. Le décor représente en mimésis le monde (un arbre : la nature, une route : la civilisation) et Estragon et Vladimir, l’humanité. Est représentée aussi l’attente. Les personnages sont, comme dans le théâtre traditionnel de cette période, des antihéros, mais ces antihéros n’évoluent pas dans l’espace et le temps. Ils demeurent présents sans être dirigés par ces deux axes : en att...