8 juin 2020
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Régine Foloppe, « « Bouffonner la mort » : dans quelle mesure les résonances entre l’art et la mort relèvent-elles d’un jeu dans l’œuvre baudelairienne ? », Presses Universitaires de Bordeaux, ID : 10.4000/books.pub.15541
Entretenir des rites de l’ordre du lien (c’est-à-dire du signe) autour de la mort relève d’un paradoxe fondamental. D’un côté, il y a une nécessité anthropologique et spirituelle marquant un fondement des sociétés humaines, que l’on pourrait décliner ainsi : rendre la mort dicible ferait la vie plus supportable. Donner corps à la mort, l’imaginer (au sens fort d’image) garantirait l’acceptation du séjour terrestre, lui donnerait sens. C’est une perspective plutôt religieuse, dans laquelle le ...