« ...Aux Marquises » : chorographie picturale des artistes voyageurs

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2 février 2021

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Odile Gannier, « « ...Aux Marquises » : chorographie picturale des artistes voyageurs », Presses Universitaires de Bordeaux, ID : 10.4000/books.pub.23323


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Les Marquises semblent se prêter à des descriptions particulières, du fait même que, polynésiennes, elles ne répondent pas à l’image des autres archipels : atolls des Tuamotu ou îles hautes du vent et Sous le vent. Éloignées de tout, généralement austères, sans lagon, elles offrent l’image d’un corps à corps plus âpre avec l’océan. Elles sont d’autant plus attachantes qu’il y règne un « esprit des lieux » particulier. Gauguin, qui séjourna d’abord à Tahiti, y cherche son bonheur encore plus loin. Si sa peinture reflète une tonalité spécifique aux mers du Sud, il n’est pas le seul à y avoir séjourné : Melville, Loti, Stevenson, tous ont ressenti et décrit une atmosphère particulière. Entre les journaux personnels ou de bord, les récits, et les peintures, se crée un dialogue : la Polynésie et ses habitants ont été connus par les dessins ou la peinture (ceux de Gillotin, de Loti, de Gauguin, de La Farge – qui accompagnait Henry Adams-, de Boullaire…). Les textes recourent à la description évocatrice, brossant des tableaux, tandis que les peintures semblent raconter aussi une histoire, rendre compte d’un lieu et ne pas se contenter d’un pur esthétisme. « Les pirogues s’en vont les pirogues s’en viennent/ Et mes souvenirs deviennent ce que les vieux en font... »

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