16 juin 2020
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Sandrine Bazile, « Au jardin de la femme morte, Ophélie en son funèbre jardin (littérature et peinture de la fin du xixe siècle) », Presses Universitaires de Bordeaux, ID : 10.4000/books.pub.27446
En s’emparant de l’Ophélie de Shakespeare, les poètes et peintres de la fin du XIXe siècle ne font guère preuve d’originalité. Le Romantisme, bien avant eux, avait mis Shakespeare à la mode et, de La jeune Tarentine d’André Chénier à La mort d’Atala de Chateaubriand, en passant par celle de Virginie, le thème de la jeune et belle morte, dont Ophélie peut être considérée comme une illustration particulière, avait été décliné dès la fin du XVIIIe siècle. Du côté des peintres, Delacroix peint no...