16 juin 2020
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Sophie Vergeret, « « Ce mal enflammé du souvenir dont je suis la victime » », Presses Universitaires de Bordeaux, ID : 10.4000/books.pub.27921
C’est bien une maladie que le souvenir chez Barbey d’Aurevilly. Douce, amère, insupportable, cette affection prend tous les visages, à l’instar d’une maladie avec ses rémissions, ses rechutes. Véritable rocher de Sisyphe, le souvenir mène un instant Barbey vers les cimes, pour mieux le précipiter dans le gouffre l’instant d’après. Le paysage normand, édifice immense du souvenir, en est une incarnation éloquente. De la déception à la « conversion » L’écœurement face à son siècle Barbey d’Aurev...