7 mars 2019
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/restrictedAccess
Marie-Lyne Piccione, « Conclusion », Presses Universitaires de Bordeaux, ID : 10.4000/books.pub.2996
« Les choses dangereuses devraient-elles jamais être dites ? Ne devrait-on pas toujours, au contraire, les garder pour soi ? »(La Nuit des princes charmants) « C’est toi qui l’as nommé. » Incapable de nommer l’objet de son amour coupable, Phèdre consent néanmoins à le désigner (« Tu connais ce fils de l’Amazone »), convaincue du pouvoir absolu de la parole : taire, c’est supprimer ; dire, c’est dévoiler et donc assigner une existence à ce qui eût pu se dissoudre dans les limbes de l’informulé...