15 avril 2022
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Maryse Malabou, « L’effet de balancier dans En laisse d’infini », Presses Universitaires de Bordeaux, ID : 10.4000/books.pub.50940
« J’ai vécu assez longtemps et le chemin de ma vie se perd dans les feuillages jaunes et séchés », fait dire Shakespeare à Macbeth mais... Macbeth n’est pas poète. Une des fonctions de la poésie n’est-elle pas d’éviter cette perte, d’interroger l’autre côté du mur du Temps et d’accorder leurs pleins droits à la mémoire, à la reviviscence du passé, à sa repossession ? Joseph Rouffanche se situe tout entier dans cette perspective en nous proposant cet autoportrait dans En laisse d’infini : ...