7 mars 2019
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Bernard Magné, « La figure de l’orphelin dans l’œuvre de Georges Perec », Presses Universitaires de Bordeaux, ID : 10.4000/books.pub.6518
On connaît l’incipit paradoxal de la partie autobiographique de W ou le souvenir d’enfance : Je n’ai pas de souvenirs d’enfance. Jusqu'à ma douzième année à peu près, mon histoire tient en quelques lignes : j’ai perdu mon père à quatre ans, ma mère à six ; j’ai passé la guerre dans diverses pensions de Villard-de-Lans. En 1945, la sœur de mon père et son mari m'adoptèrent. Le paradoxe est multiple. D’une part, Perec ouvre son autobiographie d’enfance sur l’absence de tout souvenir d’enfance. ...