18 septembre 2017
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/restrictedAccess
William Martin-Rosset et al., « Les enjeux de la recherche en sciences équines en France », Presses universitaires de Caen, ID : 10.4000/books.puc.10888
La filière équine est en développement continu en France depuis les années 1970. L’État a décidé de soutenir, comme chez les autres espèces de rente, cette évolution socio-économique en mettant en place un programme stratégique de recherche et de développement à long terme. Ce programme a été élaboré et conduit par les Haras nationaux puis l’Institut français du cheval et de l’équitation (IFCE) et l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) avec le concours des établissements d’enseignement supérieur, rejoints progressivement par d’autres organismes de recherche ou de développement, et ces dernières années avec l’appui du pôle équin de compétitivité.Des priorités de recherche sont discutées et arrêtées par rapport aux demandes de la filière par le conseil d’orientation de l’IFCE qui implique fortement les acteurs professionnels, et par la commission équine de l’INRA qui mobilise essentiellement les chercheurs et cadres du développement.Les programmes de recherche ont pour objectifs d’apporter des réponses scientifiques, techniques et technologiques aux grands défis de la filière : produire et utiliser des chevaux de compétition performants et sains ; produire des chevaux de loisir adaptés aux utilisations diverses et à coût limité ; dans le respect du bien-être et de la diversité animale et de l’environnement, sans négliger certaines productions annexes.La recherche a produit de nombreux objets applicables par les utilisateurs mais qui ne sont pas toujours appliqués en raison d’un transfert insuffisant et / ou inadapté. Ce volet essentiel du processus de recherche, développement et transfert (R&D&T) devrait être reconsidéré.