26 janvier 2024
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Bénédicte Coste, « « Rather will the poetry of Homer make us forget his philology, than his philology make us forget his poetry » : On Translating Homer de Matthew Arnold », Presses universitaires de Caen, ID : 10.4000/books.puc.27386
Poète vouant un rapport d’admiration aux Anciens, Matthew Arnold est aussi l’auteur d’une série de conférences sur la traduction d’Homère (1860) en réponse aux traductions contemporaines dont celle de Francis Newman (1856). On Translating Homer (1861) propose une réflexion rigoureuse sur la notion de traduction d’un texte antique dans un contexte historique et culturel différent. Soumise désormais au jugement des « lettrés », la traduction doit « reproduire » l’effet du texte homérique sur le lecteur moderne, à partir d’une analyse de ses qualités littéraires et d’une réflexion sur les formes littéraires et métriques de la langue cible les plus appropriées. On Translating Homer constitue une transition entre le deuil de l’Antiquité présent dans la poésie arnoldienne et sa redécouverte sous la forme de l’hellénisme théorisé dans Culture et anarchie (1869).