Claude Simon, l’avidité de vivre

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14 mars 2024

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Marie Hartmann, « Claude Simon, l’avidité de vivre », Presses universitaires de Caen, ID : 10.4000/books.puc.29111


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On présente souvent l’œuvre de Claude Simon comme austère et difficile d’accès, cet essai en montre l’aspect ludique, érotique et critique. Il est consacré au Jardin des Plantes et aux roses – femmes, fleurs, couleurs – qui s’y trouvent. Ce point de départ ouvre sur une relecture de l’ensemble de l’œuvre pour en montrer la capacité de renouvellement et la lutte contre l’avancée de la mort qui s’effectuent plus encore dans les derniers romans. Prenant acte de l’inversion de la signification de la mélancolie, définie comme « avidité de vivre », il en tire la conséquence d’une forme retrouvée de joie de vivre, que Le Jardin des Plantes manifeste. En raison de ce nouveau rapport à la vie, Claude Simon décrit également un nouveau rapport aux femmes. Alors qu’auparavant, le sexe et la mort s’identifiaient, place est faite au plaisir. Cet accroissement de la vie procuré par une vision plus enjouée et par le désir a des points de convergence avec les recherches surréalistes. Ce travail les fait apparaître. Enfin, revenant sur un autre tabou des anciens néo-romanciers, cet essai montre la dimension politique de l’écriture de Claude Simon.

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