30 mai 2016
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/restrictedAccess
Dearbhla McGrath, « Marginal Identities: Representations of Sexuality in The Tale of the Rose from Emma Donoghue’s Kissing the Witch », Presses universitaires de Caen, ID : 10.4000/books.puc.7146
Dans sa tentative de forger une nouvelle définition de la féminité, Julia Kristeva soutient que le féminin n’est rien d’autre que le marginalisé. En analysant le concept, il est intéressant de noter les genres littéraires vers lesquels les femmes sont attirées. Cet article s’efforce d’établir un lien entre la marginalisation des femmes écrivains et leur attachement au conte de fées, qui est lui-même un genre marginalisé. Il fonde son argumentation sur une analyse textuelle du recueil d’Emma Donoghue, Kissing the Witch (1997), et plus particulièrement de The Tale of the Rose, une réécriture de La Belle et la Bête. Eu égard à ces thématiques de la marginalité et de l’identité sexuelle, le choix du conte de fées est intéressant puisqu’Emma Donoghue se positionne clairement comme une écrivaine lesbienne. L’article s’efforce d’examiner le lien de l’auteure avec le conte et l’empreinte de l’identité sexuelle, en particulier de l’identité cachée, sur l’œuvre. Il se donne ainsi pour objectif de répondre aux questions suivantes : l’identité sexuelle établit-elle un lien entre l’auteure et le conte ? S’il est confirmé, ce lien est-il perceptible dans l’œuvre ?