27 octobre 2016
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Judith A. Green, « Lanfranc et la paix », Presses universitaires de Caen, ID : 10.4000/books.puc.8606
Quand Lanfranc devint archevêque de Canterbury, il écrivit au pape Alexandre II, son ancien élève : « tant que le roi est en vie, nous avons la paix, dans une certaine mesure, mais après sa mort nous nous attendons à n’avoir ni la paix ni aucun autre bienfait » (Lettres de Lanfranc, n° 1). Pour l’archevêque, le roi était le garant de la paix, sans lequel les conflits étaient inévitables. Lanfranc et Guillaume le Conquérant étaient amis et collègues, mais lorsque le vieux roi mourut, Lanfranc, après avoir reçu une lettre de lui, couronna Guillaume le Roux roi, en lieu et place de Robert, fils aîné de Guillaume. Pourquoi ? Il était certain que les grands du royaume et du duché se révolteraient et qu’il n’y aurait pas de paix. Cet article reconsidère la pensée politique de l’archevêque.