Ermenfroi de Sion, l’archevêque Lanfranc et le problème des ecclésiastiques rebelles

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27 octobre 2016

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Daniel Gerrard, « Ermenfroi de Sion, l’archevêque Lanfranc et le problème des ecclésiastiques rebelles », Presses universitaires de Caen, ID : 10.4000/books.puc.8608


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Parmi les contributions notables de l’archevêque Lanfranc au gouvernement de Guillaume le Conquérant et de Guillaume le Roux en Angleterre figure le rôle qu’il joua dans la poursuite pour trahison de deux de ses collègues évêques, Odon de Bayeux et Guillaume de Saint-Calais, évêque de Durham. Dans les deux cas, l’argument de Lanfranc consistait à affirmer qu’ils pouvaient être traduits devant une cour civile puisqu’ils avaient commis une infraction en qualité de magnats séculiers. Cette démarche s’inscrit dans la tendance générale, au cours de la période, à la séparation plus évidente du regnum et du sacerdotium et à la distinction plus nette entre temporalia et spiritualia des évêques. L’article étudie les deux cas à la lumière d’autres exemples de procès moins étudiés et montre que l’approche de Lanfranc était plus problématique et moins bien acceptée qu’on ne le croit habituellement.

Among Archbishop Lanfranc’s major contributions to the government of William the Conqueror and of William Rufus in England is the role that he played in the prosecution for treason of two of his fellow-bishops, Odo of Bayeux and William of St. Calais, Bishop of Durham. In both cases, Lanfranc’s argument was that the bishops could be tried in a secular court since they had offended in their capacity as secular magnates. This is normally assumed to be part of a more general shift in the period toward a clearer separation of Regnum and Sacerdotium, or a sharper distinction between bishops’ Temporalia and Spiritualia. The article examines these two cases in the context of other, less well-known trials and shows that Lanfranc’s legal approach was more problematic and less widely-accepted than is usually understood.

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