30 mars 2017
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Nigel Harkness, « « Ce marbre qui me monte jusqu’aux genoux » : Pétrification, Mimésis et le Mythe de Pygmalion dans Lélia (1833 et 1839) », Presses universitaires de Caen, ID : 10.4000/books.puc.9813
Depuis sa publication, Lélia ne cesse de soulever des questions autour de la mimésis. Sainte-Beuve, dans un compte rendu plutôt favorable paru en 1833, critique le « mélange de réel et d’impossible » dans le texte, regrette que « l’auteur ne se fût pas renfermé dans les bornes du roman vraisemblable » et exprime l’espoir que ce roman ne sera qu’une aberration, et que l’auteur retournera au « roman de la vie réelle ». Gustave Planche lui fait écho : Lélia n’est pas […] un roman ou un poème ord...