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3 janvier 2022
- doi: 10.4000/books.pufc.40220
- isbn: 9782848678528
- eisbn: 9782848678979
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/restrictedAccess
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Funeral and memorial services Biography--Last years and death Last illness Burial Interment Funeral Biography--Death and burial Muerte--Filosofía Mort (philosophie) Philosophie de la mort DécèsCiter ce document
Marta Spranzi, « Arrêts de traitement et mort « naturelle » : une dissonance cognitive », Presses universitaires de Franche-Comté, ID : 10.4000/books.pufc.40220
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Résumé
La pratique médicale contemporaine recèle un paradoxe : alors que plus de la moitié des décès sont le résultat d’une décision de fin de vie dans un contexte très technique, la mort « naturelle » reste un horizon normatif commun, auquel adhèrent bon nombre de praticiens. Le but de l’article est de documenter cette « dissonance cognitive » collective à partir des témoignages recueillis lors de deux protocoles de recherche en éthique clinique, l’un dans des services de réanimation adulte, l’autre dans un service de réanimation néonatale. On montrera d’une part que pour les professionnels, les deux principales conditions auxquelles la mort d’un patient après un arrêt de traitement peut être considérée comme naturelle sont que la causalité soit passive et que l’intention soit de soulager la souffrance. Mais d’autre part qu’ils perçoivent clairement les limites de ces deux critères. Après avoir passé en revue deux solutions possibles à la dissonance cognitive, on explorera une autre voie : celle de la recherche de la « bonne mort ».