De la distinction entre zoè et bios : quelle portée pour penser la fin de vie ?

Fiche du document

Date

3 janvier 2022

Discipline
Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

OpenEdition Books

Organisation

OpenEdition

Licences

https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/restrictedAccess




Citer ce document

Carole Widmaier, « De la distinction entre zoè et bios : quelle portée pour penser la fin de vie ? », Presses universitaires de Franche-Comté, ID : 10.4000/books.pufc.40230


Métriques


Partage / Export

Résumé 0

La langue grecque distingue entre deux sens de « vie » : zoè, la vie naturelle, et bios, la vie qualifiée. Comment cette distinction peut-elle être mobilisée au sein de la réalité contemporaine du biopouvoir ? Comment peut-elle nous aider à appréhender la pluralité des fins de vie, leur réalité expérientielle et leur situation au sein de l’institution ? À partir des manières très différentes dont Arendt et Foucault reprennent à leur compte cette distinction dans leur recherche de ressources de résistance à la domination et à la normalisation des existences, ce texte propose de mobiliser successivement trois figures : celle de l’apatride, issue de la lecture d’Arendt, celle de l’homo sacer, au cœur de la pensée d’Agamben, et celle du bios kunikos, référence foucaldienne pour la pratique de soi, pour tenter de dégager les éléments aptes à penser un sens propre de la vie en fin de vie.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en