Parole, silence et subversion dans La casa verde de Mario Vargas Llosa

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28 juillet 2022

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Félix Terrones, « Parole, silence et subversion dans La casa verde de Mario Vargas Llosa », Presses universitaires François-Rabelais, ID : 10.4000/books.pufr.31307


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Comment la fiction romanesque représente-t-elle la censure ? À partir de l’analyse du roman de Mario Vargas Llosa La casa verde (La maison verte, 1966), nous proposons une réflexion sur la représentation littéraire des tensions entre les personnages masculins et féminins. Tensions qui s’expriment, en particulier, dans le nombre des prises de parole des personnages ainsi que dans la façon dont ils parlent (les précisions données par le narrateur quant à leur façon de s’exprimer en sont une preuve). Nous cherchons à saisir les enjeux liés à la parole et mis en évidence à différents degrés dans le texte. Les hiérarchies locutoires peuvent-elles être considérées comme une preuve de la subordination des personnages féminins à la domination masculine ? Ou, et c’est cette seconde hypothèse que nous défendons, les personnages féminins ne possèdent-ils pas d’autres moyens afin de détourner la censure et, de ce fait, de transgresser, dans une certaine mesure, l’ordre patriarcal représenté dans la fiction ?

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