"Mille riens vrillent notre oubli" : 'intertextualité' et images de la mémoire

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1 juin 2017

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Marc Chénetier, « "Mille riens vrillent notre oubli" : 'intertextualité' et images de la mémoire », Presses universitaires François-Rabelais, ID : 10.4000/books.pufr.5002


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Selon Tiphaine Samoyault, « en faisant de l'intertextualité la mémoire de la littérature, on propose une poétique inséparable d'une herméneutique ». Ce fait ne va pas sans soulever nombre de problèmes ardus. L'« intertextualité » définie comme exploitation d'un fonds mémoriel, a en effet, ces dernières décennies, largement colonisé l'étude des rapports de la littérature à la mémoire vus simplement comme littérature-en-mémoire.Cette théorie semble achopper sur des questions essentielles, choisies et soulignées ici pour contribuer à nourrir le débat en rouvrant la perspective. Le problème de la réception apparaît comme un aspect décisif car « le problème de toute cette mémoire de la littérature, c'est, en retour, la faillibilité de celle du lecteur qui, comme une passoire, semble percée de trous ». Supposant « un lecteur instruit et subtil » « l'intertextualité », conclut T. Samoyault, « reste souvent brouillée, voire indécelable ». L'efficace d'une théorie qui fait bon marché des distinctions entre mémoire personnelle et mémoire collective demeure donc douteuse

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