Intertextualité et autobiographie dans l'œuvre de Paul Auster

Fiche du document

Date

1 juin 2017

Discipline
Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

OpenEdition Books

Organisation

OpenEdition

Licences

https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess




Citer ce document

François Gavillon, « Intertextualité et autobiographie dans l'œuvre de Paul Auster », Presses universitaires François-Rabelais, ID : 10.4000/books.pufr.5008


Métriques


Partage / Export

Résumé 0

Il est une constante qui marque l'œuvre littéraire de Paul Auster. Que l'écriture soit autobiographique ou romanesque, elle rend visible son intertextualité : échos langagiers, références obliques, mais aussi convocations et citations explicites d'auteurs que les récits incorporent à leur complexion (une « birthmark » à la Hawthorne ?). Pour le lecteur, cette intertextualité courant de chapitre en chapitre, et souvent de roman en roman, est source de jouissance intellectuelle ; elle tisse un texte de plaisir ou l'initié reconnaît les avatars de l'œuvre et de son auteur. Par ce jeu métafictionnel, le romancier fait son clin d'œil au lecteur ; il le place en position de détective intime, de décrypteur des signes que l'histoire secrète. Plus fondamentalement, il laisse également entendre que le texte, comme l'identité, cette autre forme de (mé)tissage, a ses origines dans le commerce herméneutique avec l'Autre, celui qui est dans le monde et les autres, mais aussi celui qui est en soi. De l'autobiographie The Invention of Solitude (1982) au roman The Book of Illusions (2002), cette étude aura pour but de montrer comment le sujet austérien se cherche, se perd, se retrouve sans doute dans l'acte de lecture, où, ici plus qu'ailleurs, le lecteur apprend à réduire les jeux, à voir les jours dont l'écriture est faite

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en