Kulturtransfer und Übersetzung. Kulturkritik im Essay Friedrichs II. De la littérature allemande

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17 octobre 2018

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Manuela Böhm et al., « Kulturtransfer und Übersetzung. Kulturkritik im Essay Friedrichs II. De la littérature allemande », Presses universitaires François-Rabelais, ID : 10.4000/books.pufr.9266


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Cet écrit du roi de Prusse Frédéric II, publié en 1780, fut généralement considéré par ses contemporains ainsi que par l’historiographie culturelle comme une preuve de son incompréhension de toute la production allemande de son temps en littérature, art, philosophie, sciences et culture. Le sujet de cette contribution est non pas la situation, souvent commentée, du roi francophile « étranger » en son propre pays, mais le projet de Frédéric II en matière de politique culturelle. Ce projet est formé d’un transfert culturel double : la réception de l’Antiquité grecque et romaine servirait à rendre la propre culture plus raffinée ; cette réception se serait principalement produite en France à l’« âge classique » principalement sous forme de traduction d’auteurs classiques ; les Allemands devraient eux aussi désormais s’orienter sur ce modèle français pour passer d’une barbarie culturelle dont ils sont responsables au stade de nation culturelle ayant une position avancée en Europe. Mais les traductions comme « exercices de style » sont plus qu’une tentative pour imiter un processus réussi de formation culturelle. Ils renvoient aussi à un « classicisme imaginaire » qui, construction anachronique et historisante, fragmentée et limitée, détermine la conception que Frédéric II se fait de l’art et de la culture.

Die vom preußischen König Friedrich II im Jahre 1780 veröffentlichte Schrift wurde von seinen Zeitgenossen wie auch von der Kulturgeschichtsschreibung meist als Beleg für sein Unverständnis gewertet gegenüber dem, was in Deutschland an Literatur und Kunst, Philosophie, Wissenschaften und Kultur insgesamt zu seiner Zeit produziert wurde. Thema dieses Beitrags ist nicht diese oft zitierte „Fremdheit“ eines frankophilen Königs im eigenen Land, sondern das kulturpolitische Konzept Friedrichs. Dieses Konzept besteht aus einem doppelten KulturKulturtransfer: Durch die Rezeption der griechischen und römischen Antike werde die heimische Kultur verfeinert. Diese Rezeption sei im „âge classique“ Frankreichs vor allem in Form der Übersetzung klassischer Autoren erfolgt. An diesem französischen Modell sollten sich nun auch die Deutschen orientieren, um sich aus ihrer selbstverschuldeten kulturellen Barbarei zu einer europäisch führenden Kulturnation zu entwickeln. Übersetzungen als „exercices de style“ sind aber mehr als nur der Versuch, einen erfolgreichen Prozess der kulturellen Formation zu imitieren. Sie verweisen zugleich auf einen „classicisme imaginaire“, der als ein unzeitgemäßes und historisierendes, fragmentiertes und eingeschränktes Konstrukt das Kunst-und Kulturverständnis Friedrichs bestimmt.

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