17 octobre 2018
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Élyane Dezon-Jones, « Lire Philippe Chardin « comme un air de musique dont on raffolera » », Presses universitaires François-Rabelais, ID : 10.4000/books.pufr.9978
Souvent, à notre époque, un « bon » critique est mauvais romancier. L’écriture de la fiction semble être la permanente tentation de celui dont le métier est, d’abord, de lire l’autre, l’écrivain qui lui fait ombre, et à qui, fatalement, il se compare au moment où il devient lui-même « la matière de [son] livre ». Passé du statut de lecteur à celui d’auteur, le critique risque alors de se transformer en être « sous influence », glaneur du texte source dont subsistent dans le sien scories et pâ...