9 août 2021
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Johannes Aagaard, « Occultisme/Satanism and the christian faith », Presses universitaires de Lyon, ID : 10.4000/books.pul.11048
Lorsque le débat fait rage sur la définition et l’existence même du satanisme, le chrétien se doit de rappeler que l’essentiel du satanisme est son opposition au christianisme. Il n’y a pas de satanisme sans antichristianisme. Les explications sociologiques et psychologiques du satanisme ne peuvent être que partielles. Le satanisme a aussi une dimension théologique, et ses rituels demeurent incompréhensibles pour ceux qui ne les comparent pas aux rituels chrétiens dont ils se veulent l’inversion ou la parodie. Le théologien se pose aussi la question de la présence de Satan à l’intérieur du satanisme. Bien que plusieurs satanistes soient plus ou moins athées, et considèrent Satan seulement comme un symbole, la réitération du rituel peut finalement engendrer des phénomènes troublants où le théologien peut reconnaître en effet une manifestation du Diable.