29 août 2022
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Marius-François Guyard, « Derniers échos gidiens dans l’œuvre de Malraux », Presses universitaires de Lyon, ID : 10.4000/books.pul.42727
Quand Malraux cite Gide dans les Antimémoires, c’est presque toujours pour faire ressortir ce qui sépare son dessein des valeurs et des oeuvres de son aîné. Détestant son enfance, il n’écrira évidemment pas Si le grain ne meurt. Pour lui, comme pour Valéry, la « sincérité », obsession gidienne, a moins de prix que la « lucidité ». À la « curiosité », avide de misérables « secrets », il préfère « l’interrogation » sur « l’énigme fondamentale ». Bref, les Antimémoires seront un Anti-Journal et,...