5 novembre 2019
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Marie-Françoise Melmoux-Montaubin, « Les Memoranda de Jules Barbey d’Aurevilly : de la féminité comme apprentissage de l’écriture », Presses universitaires de Lyon, ID : 10.4000/books.pul.6435
Ernestine, Louise la trop aimée, Eugénie de Guérin, la mystérieuse Paula, l’Ange Blanc, sans négliger les bas-bleus vitupérés sans relâche, la figure maternelle si souvent évoquée, et en si terribles termes : le souvenir de Barbey d’Aurevilly ne sait pas plus échapper aux femmes qu’au dandysme. Si l’extravagance de son costume a longtemps fait oublier son œuvre, les femmes aussi l’ont perdu à plus d’un titre. Ses outrances verbales desservent l’écrivain, les attaques contre les femmes de lett...