3 septembre 2019
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Pierre Duroisin, « Chapitre II. La patience », Presses universitaires de Liège, ID : 10.4000/books.pulg.2903
Si Montherlant est du Portique, c’est d’abord par sa soumission au destin. Adolescent, déjà il « accepte », et il s’est plu à le répéter. Voici, par exemple, ce qu’il en dit dans sa causerie sur « les morts perdues » en 1933 : « L’acceptation ! Voilà vingt ans que je réponds par ce mot au spectacle de l’univers. J’en avais seize quand, faisant au collège une conférence, comme président de l’Académie littéraire de ce collège, je choisissais pour sujet l’acceptation ». Il redit pratiquement les...