‘Speak, votives, …’. Dedicatory practice in sanctuaries of Hera

Résumé En Fr

Votive offerings are the durable remains of the largely lost dialogue between worshipper and deity. Due to the scarceness of cult-specific literary evidence, they are the main source for gaining information about the reasons why they were dedicated, and they may provide insight into individual, polis and panhellenic cult aspects. The aim of this paper is to assess how much information on the different aspects can be gained from the analysis of the votive offerings. Does the presence of the same types of dedications across different sanctuaries of the same deity suggest a shared panhellenic cult aspect and, in turn, do votive types that just occur in one sanctuary suggest an individual or polis aspect? As to the evidence from selected Hera sanctuaries across the Greek world, it will be argued that panhellenic and individual aspects of the cults are difficult to trace. The analysis of the votive offerings mainly provides insight into the polis aspect, i.e. the nature of the particular cult that was shaped by the specific religious beliefs and needs of the polis to which it belonged.

Les offrandes sont les vestiges durables d’un dialogue en grande partie perdu entre le dédicant et la divinité. En raison de la rareté des attestations littéraires liées aux cultes, les offrandes sont la principale source d’information sur les motifs des dédicaces et elles peuvent nous éclairer sur les aspects du culte au niveau individuel, civique et panhellénique. Le but de cet article est d’évaluer la quantité d’informations que l’on peut récolter sur ces différents aspects grâce à l’analyse des offrandes. La présence d’un même type de dédicace dans différents sanctuaires consacrés à la même divinité implique-t-elle un aspect cultuel panhellénique ? Inversement, les objets votifs rencontrés dans un seul sanctuaire suggèrent-ils un aspect individuel ou civique ? En ce qui concerne les attestations provenant des sanctuaires d’Héra dans le monde grec, on arguera qu’il est difficile d’y repérer des aspects panhelléniques ou individuels du culte. L’analyse des offrandes renseigne surtout sur l’aspect civique, c’est-à-dire la nature d’un culte précis constitué par les croyances religieuses et les besoins propres à la cité à laquelle appartenait le sanctuaire.