19 novembre 2020
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Claude Calame, « Comparatisme en histoire anthropologique des religions et regard transversal : le triangle comparatif », Presses universitaires de Liège, ID : 10.4000/books.pulg.8023
« Pourquoi comparer ? », en particulier en histoire des religions antiques. Un bref parcours à travers l’histoire des approches comparatives quant aux cultures antiques montre qu’au-delà du modèle sémitique ou du modèle aryen, compte le relativisme anthropologique dont la comparaison est le fondement. La comparaison donc, comme opération anthropologique de traduction transculturelle ; à la triple condition d’opérer la comparaison dans une perspective différentielle, d’être attentifs aux concepts opératoires de la comparaison en évitant de les naturaliser, et de porter un regard réflexif sur le sommet du triangle comparatif : comparandum, comparatum et comparans. L’argumentation porte ici sur une comparaison du récit des cinq âges dans le Travaux d’Hésiode avec le récit du rêve de Nabuchodonosor dans le Livre de Daniel, dans une perspective énonciative destinée à éviter les pièges de l’analyse structurale.