1 août 2017
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Isabelle Brouard Arends, « La relation auteur-lecteur dans les paratextes de la fiction des Lumières : une logique de la contrainte », Presses universitaires de la Méditerranée, ID : 10.4000/books.pulm.1510
L’étude interroge en particulier deux romans épistolaires qui ont marqué les esprits du temps, La Nouvelle Héloïse et Adèle et Théodore de Mme de Genlis (1782). La question posée est la suivante : en quoi La Nouvelle Héloïse et son paratexte, en particulier, son Entretien sur les romans entre l’éditeur et un homme de lettres, peuvent être considérés comme une étape décisive dans l’élaboration de la relation auteur-lecteur, peut-on préciser auteur-lectrice ? Julie, est-elle emblématique des rapports de la femme au savoir, tels que la fiction les a construits à cette époque ? En quoi le roman de Mme de Genlis qui est précédé d’une préface, dans les éditions postérieures à la première édition, dans laquelle il est fait mention et de la Nouvelle Héloïse et d’Émile et qui reprend les mêmes configurations décelables dans l’Entretien sur les romans, en quoi donc ce roman entérine une démarche d’adresse au lecteur, ou plutôt, d’adresse à la lectrice ?