Réimpressions et contrefaçons à la fin du XVIIIe siècle

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Si une « nouveauté » au XVIIIe siècle a du succès, le premier tirage est vite épuisé, et on réimprime. Qui réimprime ? Parfois le premier éditeur, parfois un des imprimeurs de province ou de l’étranger comme la Société typographique de Neuchâtel, spécialisée dans les contrefaçons. Mais qu’entend-on par contrefaçon ? Encore aujourd’hui le débat n’est pas clos : faut-il la limiter aux pays où il existe des privilèges, c’est-à-dire à la France et éventuellement à la Hollande ? Il n’existe aucun signe caractéristique d’une contrefaçon, seul un examen attentif des exemplaires, en particulier des ornements typographiques, permet de les distinguer. L’article discute des contrefaçons d’ouvrages français privilégiés et parus sans privilège français, celles d’ouvrages parus sous leur véritable adresse en Hollande ou en Suisse respectivement, et les contrefaçons d’ouvrages parus sous fausse adresse

In the eighteenth century when a “new” book met with great success, it soon became out of print and had to be printed again. But by whom? Sometimes the original publisher or a provincial or foreign printer like the Société typographique de Neuchâtel specialized in pirated editions. What exactly is a pirated edition? The question remains open. Is it limited to countries with privileges like France and possibly the Netherlands? Pirated editions have no typical marks. The only way to distinguish them is to examine each copy thoroughly and particularly the typographic ornaments and decoration. This article looks into pirated editions of French works with or without privileges, of works with genuine addresses of publication, in the Netherlands or in Switzerland, as well as works with fake addresses

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