1 août 2017
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Françoise Weil, « Réimpressions et contrefaçons à la fin du XVIIIe siècle », Presses universitaires de la Méditerranée, ID : 10.4000/books.pulm.1514
Si une « nouveauté » au XVIIIe siècle a du succès, le premier tirage est vite épuisé, et on réimprime. Qui réimprime ? Parfois le premier éditeur, parfois un des imprimeurs de province ou de l’étranger comme la Société typographique de Neuchâtel, spécialisée dans les contrefaçons. Mais qu’entend-on par contrefaçon ? Encore aujourd’hui le débat n’est pas clos : faut-il la limiter aux pays où il existe des privilèges, c’est-à-dire à la France et éventuellement à la Hollande ? Il n’existe aucun signe caractéristique d’une contrefaçon, seul un examen attentif des exemplaires, en particulier des ornements typographiques, permet de les distinguer. L’article discute des contrefaçons d’ouvrages français privilégiés et parus sans privilège français, celles d’ouvrages parus sous leur véritable adresse en Hollande ou en Suisse respectivement, et les contrefaçons d’ouvrages parus sous fausse adresse