L’écriture et le sacré

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1 août 2017

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Béatrice Barjon et al., « L’écriture et le sacré », Presses universitaires de la Méditerranée, ID : 10.4000/books.pulm.1548


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Ce livre prolonge et approfondit les Collectifs Un autre Senghor (1999) et Sony Labou Tansi, le sens du désordre (2001) publiés dans la même collection de l'Axe francophone et méditerranéen du Centre d'étude du XXe siècle. Réunir des écrivains africains et antillais dans un même livre, c'est prendre au sérieux ce que Patrick Chamoiseau a souvent affirmé: il y a, entre eux, à la fois d'incontestables filiations en même temps que des problématiques culturelles et des poétiques très différentes. Le thème de l'écriture et du sacré permet de bien comprendre ces ressemblances et ces variations. Un premier contraste, classique, oppose Senghor à Césaire, le poète nostalgique du mythe et de l'épopée à celui des arrachements et des ruptures qui déchiffre le Sacré dans le cœur noir de la langue, dans les syncopes et les abruptions du rythme. Édouard Glissant et Patrick Chamoiseau, quant à eux, s'ils ne renient pas l'héritage de la négritude, leur part africaine, comme ils disent, font face à un danger plus contemporain et, au fond, plus difficile à combattre : celui d'un tarissement possible de la « diversalité » du monde, d'un désenchantement (qui œuvre au cœur même du symbolique et de la langue). L'écrivain retrouve alors une vocation fondamentalement romantique, dans une attention constante à la poïesis du monde et des mots: expérience d'un Sacré que l'œuvre, sans cesse, réinvente, en une nouvelle alchimie rimbaldienne du Verbe.

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