Une archéologie des îles des Mascareignes et de Polynésie française

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25 mars 2021

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Cécile Do Huu, « Une archéologie des îles des Mascareignes et de Polynésie française », Presses universitaires de la Méditerranée, ID : 10.4000/books.pulm.6877


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Il s’agit ici d’envisager l’océan Indien et le Pacifique comme des espaces dans lesquels le contact se dit sur le mode de la ruine. Marqués par des passés coloniaux, les archipels des Mascareignes et des Îles de la Société (Polynésie Française) sont les lieux de contact entre l’ordre du monde occidental et d’autres sens, d’autres symboles culturels. Or, dans Voyage à Rodrigues comme dans Hombo. Transcription d’une biographie, les autres histoires n’ont pas de mots : les voix des ancêtres se sont tues, les ruines des lieux sacrés sont tapu, l’écriture des pierres est une énigme. C’est la quête de l’archéologue que de restaurer ces vestiges et de rendre visible l’absence de ces histoires sans langues ni pays. Chez Spitz et Le Clézio, l’archéologie est d’abord celle du paysage insulaire ; mais il s’agit aussi de se demander de quoi le texte lui-même est la ruine, interrogeant ainsi la porosité des frontières linguistiques, génériques et narratives. Pourtant ni les pierres ni les fantômes ne parleront : l’archéologie n’est pas tant une reconquête du passé qu’une reconnaissance des mémoires, qui rendent à l’écotone son épaisseur — car à travers la ruine se pense aussi le contact avec ce qui n’est plus là.

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