9 août 2018
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Lionel Groulx, « 18. Lettre à François-Albert Angers », Presses de l’Université de Montréal, ID : 10.4000/books.pum.13198
Pour ce qui est de mon humble personnage, on le tient, vous le savez, pour l’un des principaux inventeurs et propagateurs, sinon le principal, de ces mythes funestes qui auraient jeté notre peuple sur une fausse voie, l’auraient entretenu en d’irréparables illusions. Je crois ne m’être jamais caché les terribles méfaits de la catastrophe de 1760. Je crois savoir jusqu’à quel point elle nous a fait du mal. Mais j’ai cru toutefois ce mal curable. J’ai même cru à une certaine grandeur de notre h...