28. Recommandations en matière d’éducation

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12 juillet 2018

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Commission Tremblay, « 28. Recommandations en matière d’éducation », Presses de l’Université de Montréal, ID : 10.4000/books.pum.13406


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Comme l’indique son appellation, la Commission royale d’enquête sur les problèmes constitutionnels a un mandat dépassant de beaucoup la seule question de l’éducation. Cependant, elle ne peut éviter de traiter de cette question. La Commission a en effet en partie été convoquée en réaction aux incursions du gouvernement fédéral dans le domaine de la culture et, surtout, du financement des universités, qui l’oppose vivement au gouvernement de Maurice Duplessis. D’ailleurs, plus de la moitié des mémoires abordent, sous un angle ou un autre, les problèmes d’éducation. On ne s’étonne donc pas que la commission Tremblay consacre plusieurs pages de son rapport à l’éducation (dans le volume III, tome I, La juridiction provinciale). Outre tous les mémoires qu’elle a reçus et tous les témoignages qu’elle a entendus, la Commission a bénéficié d’une série d’études analytiques très fouillées sur différentes dimensions de l’éducation, préparées par Arthur Tremblay et rendues publiques en 1955 sous le titre de Contribution à l’étude des problèmes et des besoins de l’éducation dans la province de Québec. D’ailleurs, une étude comparée de divers passages du rapport Tremblay et des analyses d’Arthur Tremblay, qui déborde évidemment le cadre de la présente anthologie, suggère une influence significative de celles-ci sur celui-là. Si elle s’intéresse particulièrement au financement de l’éducation et à ses dimensions constitutionnelles, la commission Tremblay ouvre d’autres chantiers de réflexion, auxquels se consacrera la commission Parent elle-même et pour lesquels elle proposera des solutions qui seront mises en œuvre. L’idée même d’une commission royale d’enquête sur l’ensemble du système d’éducation fait d’ailleurs partie des recommandations de la commission Tremblay. Celle-ci, tout en demeurant bien prudente, n’annonce pas moins la nécessité de réformes importantes, car elle ne se refuse pas à reconnaître que tout le système d’éducation québécois se trouve déjà engagé dans de grandes mutations.Compte tenu des limites inhérentes à une anthologie, les extraits du rapport de la commission Tremblay reproduits ci-après sont regroupés sous quatre thèmes identifiés par des titres ajoutés. Le premier extrait décrit les grandes mutations qui touchent l’éducation québécoise. Le deuxième extrait évoque la nécessité d’une enquête en profondeur sur ce système. La troisième série d’extraits formule un ensemble d’hypothèses de changements pour les divers ordres d’enseignement, changements qui, selon la Commission, devraient être soigneusement considérés par les autorités responsables : par exemple, le regroupement régional des commissions scolaires pour généraliser et rendre accessible l’enseignement secondaire ou encore le financement statutaire des collèges et des universités (dans ce dernier cas, en s’inspirant du mémoire de l’université Laval — voir texte 26). Enfin, en conclusion, la Commission reprend l’idée de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal (texte 21) d’instituer un « Département de l’Éducation nationale » capable, avec les conseils spécialisés le constituant (par exemple, pour l’enseignement primaire, l’enseignement secondaire, l’enseignement universitaire, etc.), de gouverner de façon intégrée l’ensemble du système d’éducation. La Commission, de manière feutrée mais ferme, indique à son tour que la province de Québec (et, évidemment, son gouvernement) doit exercer la plénitude de sa compétence constitutionnelle exclusive sur l’éducation.

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