35. Un plan d'action pour la réforme du système d'éducation

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12 juillet 2018

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l’éducation Conférence provinciale sur, « 35. Un plan d'action pour la réforme du système d'éducation », Presses de l’Université de Montréal, ID : 10.4000/books.pum.13422


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Les 7, 8 et 9 février 1958 se tient, à l’Université de Montréal, la Conférence provinciale sur l’éducation. Il s’agit d’un événement considérable par le nombre et la qualité des participants, presque des « états généraux » sur l’éducation. L’événement, initiative de la Fédération des Sociétés Saint-Jean-Baptiste du Québec, est organisé avec la collaboration de la Fédération des collèges classiques, de la Fédération des commissions scolaires catholiques et de la Chambre de commerce de la province de Québec. Les participants ont droit à une communication d’ouverture d’Arthur Tremblay qui revient à nouveau sur la question de la sous-scolarisation des Québécois francophones, ainsi qu’à des exposés techniques fouillés et documentés sur les principaux thèmes du temps. De plus, regroupés en six commissions d’étude, les participants examinent et débattent du financement de l’éducation, y compris du secteur privé, de la coordination des enseignements, de la formation du personnel enseignant, etc. Tous les enjeux discutés depuis une décennie sont remis sur la table. Ce qui est plus significatif, c’est que, par-delà les communications analytiques et les échanges d’idées, la Conférence reçoit de ses six commissions des rapports dont elle tire des recommandations à l’intention du gouvernement et du milieu de l’éducation. Deux des quatre recommandations de la Conférence retiennent particulièrement l’attention. La première identifie quatorze actions précises pour faire face à des problèmes « urgents » et qui « peuvent être réglés sans étude nouvelle » ; il s’agit, notamment, de mettre en œuvre les recommandations du sous-comité de coordination de 1953, d’assurer la gratuité scolaire, de porter de 14 à 16 ans l’âge de la fréquentation scolaire obligatoire, de réformer le Conseil de l’instruction publique, etc. La Conférence confère ainsi une légitimité et une urgence accrues aux idées de réforme qui circulent déjà depuis plusieurs années. La troisième recommandation préconise la création rapide d’une commission royale d’enquête sur les « problèmes d’éducation à tous les niveaux », ce qui reprend une recommandation de la commission Tremblay. La Conférence exprime des consensus étendus et représentatifs.

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