12 juillet 2018
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Fédération des Sociétés Saint-Jean-Baptiste du Québec, « 57. Un Conseil national de l'éducation plutôt qu'un ministère », Presses de l’Université de Montréal, ID : 10.4000/books.pum.13462
La Fédération provinciale des Sociétés Saint-Jean-Baptiste soumet un long mémoire philosophique à la commission Parent, qui propose une vision assez traditionaliste de l’éducation. Celle-ci doit demeurer essentiellement confessionnelle. La Fédération reprend en partie une proposition de structure mise de l’avant par sa section montréalaise dans son mémoire à la Commission Tremblay : la création d’un « Conseil national de l’éducation » ayant compétence sur toutes les institutions d’enseignement, y compris les collèges privés, les écoles techniques et même les universités, juridictions ayant à ce jour échappé au Conseil de l’instruction publique et à ses comités confessionnels. Une telle proposition pointe dans la direction d’un ministère de l’éducation ; mais voilà un Rubicon que la Fédération se garde bien de franchir. La FSSJB formule enfin une idée qui aura une postérité : que tous ceux dont la langue maternelle n’est pas l’anglais soient tenus de fréquenter l’école de langue française. Cette idée trouvera son accomplissement avec la loi 101 de 1977.