27. Rôle et défis de l’université privée

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12 juillet 2018

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F. Cyril James, « 27. Rôle et défis de l’université privée », Presses de l’Université de Montréal, ID : 10.4000/books.pum.13544


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Le 1er janvier 1940, à l’âge de 36 ans, Frank Cyril James devient le onzième principal de McGill. Né à Londres en 1903, c’est un économiste diplômé du London School of Economics et de l’Université de la Pennsylvanie. Entré à McGill comme professeur à la faculté de commerce, il se trouve propulsé au poste de principal lorsque son prédécesseur, un citoyen américain, décide de retourner aux États-Unis lorsqu’éclate la Deuxième Guerre mondiale. James dirigera McGill jusqu’en 1962. Il est, pendant son mandat, très engagé dans les organismes canadiens et internationaux qui regroupent des universités. Il préside à une période de grand développement de McGill et à son intégration plus étroite aux milieux d’affaires et aux cercles gouvernementaux fédéraux. Accédant au poste de principal en pleine guerre, il profite de son discours inaugural pour faire l’éloge des universités privées et décrire tant leur rôle dans un monde en voie de transformation accélérée que les défis qui les confronteront. Pour James, le développement croissant de l’intervention gouvernementale dans les divers domaines de la vie des sociétés, dont la vie universitaire, ne conduit pas à la désuétude de l’université privée. Celle-ci, au fil des siècles, a connu des hauts et des bas; elle pourrait connaître de nouvelles périodes de déclin, car la richesse de la dotation propre d’une université privée ne peut, à elle seule, garantir sa vitalité intellectuelle et, par là, sa viabilité et sa pertinence à long terme. En fait, c’est seulement en s’intéressant aux enjeux les plus fondamentaux, confrontant la société et le monde qui suivent la guerre, que les universités privées confirmeront leur pertinence et leur utilité. C’est aussi en renouvelant leurs pratiques, par exemple en recourant à la synergie de leurs domaines d’étude, en favorisant la recherche concertée et en faisant coopérer les diverses disciplines, en modernisant leur pédagogie. Mais James est convaincu que, si elles relèvent les défis qui les attendent, les universités privées conserveront toute leur pertinence et demeureront précieuses pour la société.

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