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23 janvier 2018
- doi: 10.4000/books.pum.4863
- isbn: 9782760626935
- eisbn: 9782821897793
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/restrictedAccess
Mots-clés
littérature québécoise roman critique littéraire Literature Literary Theory & Criticism LIT004080 DSBSujets proches
World literature Western literature (Western countries) Belles-lettres Social views Pensée sociale Et le pouvoir Et la politique Politique Oeuvres littéraires Littérature universelle Belles-lettresCiter ce document
Martin Jalbert, « Le sursis littéraire », Presses de l’Université de Montréal, ID : 10.4000/books.pum.4863
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Résumé
L'écrivain et le citoyen disposent d'une seule et même langue, démocratique, livrée au libre arbitre des individus devant donner du sens aux réalités. Mais la contingence du langage dont la littérature et la politique ont besoin pour exister est contredite par le rêve littéraire d'une parole pleine, nécessaire, qui échapperait à l'arbitraire et au hasard. Relisant les œuvres de Claude Gauvreau, de Gaston Miron et d'Hubert Aquin, Martin Jalbert aborde d'une façon neuve la question du politique dans la littérature québécoise, en marge des problématiques de l'engagement et de la responsabilité et en évitant le cliché qui fait de l'écrivain le simple porte-parole de la collectivité. L'enjeu est celui de l'usage des mots et des signes, des tensions et des contradictions qui en découlent. Peut-être l'écrivain est-il voué, au bout du compte, à imaginer et à pratiquer une littérature en « sursis », en attente d'une émancipation qui rendrait caduc son exercice.