23 janvier 2018
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/restrictedAccess
Martin Jalbert, « Chapitre 3. Territoires des mots mironiens », Presses de l’Université de Montréal, ID : 10.4000/books.pum.4870
Chez Miron, l’adhésion parfaite aux micro-événements impersonnels de la vie en perpétuel devenir ne peut plus être vécue, comme chez Gauvreau, sur le mode de l’euphorie, de l’érotisme ou de la médecine contre l’abstraction du mot sans corps. Elle est au contraire une expérience dysphorique de dissolution de soi, diversement évoquée et souvent localisée dans le regard et les yeux, qu’il soit question du sujet s’adressant à lui-même (« tu perds tes yeux dans les autres » ; « tu vois que tu meur...