Partages et emprunts de musiques rituelles au Sud-Est-Cameroun

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23 janvier 2018

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Susanne Fürniss, « Partages et emprunts de musiques rituelles au Sud-Est-Cameroun », Presses de l’Université de Montréal, ID : 10.4000/books.pum.9077


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Le partage et l’emprunt de musiques rituelles dans le Sud-Est-Cameroun, une région habitée par plusieurs populations, s’inscrivent dans des relations interethniques à la fois économiques, sociales et religieuses. La pratique de certains rituels réunit des participants tant baka que nzimé, bangando ou kwelé. D’autres pratiques sont transposées d’une culture à une autre. Quelles sont les motivations de ces peuples à partager et à emprunter leurs traditions respectives ? Que se passe-t-il quand un rituel passe d’une culture à une autre ? C’est ce que nous examinerons dans cet article. Nous constaterons aussi que seuls les Baka empruntent des musiques à leurs voisins et que « cette perméabilité à sens unique » est soumise à une condition : que les groupes se séparent. Les effets de l’emprunt sont doubles : autant ils mènent à l’adaptation du matériel musical et rituel en fonction du système de valeurs de la culture emprunteuse, autant ils y introduisent des éléments exogènes. De nouvelles identités partielles, régionales, émergent alors et témoignent de la variabilité de la culture baka.

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